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Depuis la fenêtre du Transsibérien, c’est toute la Russie qui défile d’Ouest en Est, des plaines moscovites aux steppes en bordure mongole en passant par l’immensité du lac Baïkal. Je me suis intéressé à ces paysages et aux vies qui les traversent.

Au fur et à mesure que la notion du temps se perd au fil des fuseaux horaires, le train se met à vivre à son propre rythme. Les arrêts en gare, attendus pour se dégourdir les jambes et se ravitailler en nourriture, ponctuent le voyage.

Ils sont militaires, ils sont salariés, retraités, en déplacement ou vacanciers, il sont hommes ou femmes, seuls ou en couple, ce sont autant de compagnons de voyage qui partagent l’intimité d’un même wagon, et se retrouvent pour partager moments et anecdotes autour de verres de vodka et rendre le voyage moins long. Et lorsque le train s’arrête à nouveau en gare et que les voyageurs partent acheter quelques tomates et soupes instantanées, on imagine aussi l’attente des vendeurs ambulants de ravitaillement sur les quais dont le transsibérien rythme également leur vie.

Réveillé par les plaines eneigées après la nuit du départ, s’en suit 9288 km, la distance théorique qui sépare Moscou de Vladivostok en Transsibérien. 146 heures de train, réparties sur 8 jours sans escale, photographiées depuis la fenêtre.


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